Archive pour août 2010

Pas de repos pour le gonocoque en France…


Je ne sais pas si c’est l’effet de la période estivale, plus propice au vagabondage et au batifolage sexuel, mais l’Institut de veille sanitaire (InVS) nous alerte aujourd’hui, par Communiqué de presse, sur l’inquiétante progression des infections à gonocoque en France.

Les infections à gonocoques en augmentation depuis plusieurs années

Selon les résultats fournis à l’Institut de veille sanitaire (InVS) par deux réseaux spécialisés dans la surveillance de ces infections (RENAGO et RésIST), l’augmentation de ces infections s’est poursuivie ces dernières années. Entre 2008 et 2009, ce n’est pas moins une augmentation de 52 % des infections à gonocoques qui est constatée.

Des noms plus ou moins imagés…

Les infections à gonocoques sont des infections sexuellement transmissibles (IST) dues au gonocoque (Neisseria gonorrhoeae). L’infection à gonocoques est également appelée gonorrhée ou gonococcie et de façon plus populaire chaude-pisse, blennorragie ou encore chtouille, blennorrhée, castapiane…

Qui est concerné ?

Ces infections à gonocoques touchent essentiellement des sujets jeunes, le plus souvent des hommes (environ 85 %). Le diagnostic d’infection gonococcique est relativement aisé chez l’homme en raison de ses symptômes, et son traitement par antibiotique simple et efficace ; mais une infection non traitée peut être à l’origine de complications graves et favoriser la contamination par d’autres IST. Ces affections, symptomatiques chez l’homme, sont un bon indicateur de l’évolution des comportements sexuels à risque.

Recommandations de l’InVS

Les recommandations de l’InVS sont claires, simples et précises : « En présence de signes cliniques ou en cas de prise de risque (rapport non protégé avec un partenaire occasionnel ou avec des partenaires multiples), il est recommandé de consulter un médecin. Le traitement antibiotique doit être adapté selon les recommandations de l’Afssaps (Mise au point « Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées » – 2008) »

Restez couvert !

Et pour conclure, la prévention recommandée par l’InVS est, elle aussi, simple : « Comme pour toutes les IST, l’usage du préservatif est le meilleur moyen d’éviter une éventuelle contamination par le gonocoque ».

Alors ce n’est pas parce que nous sommes en été qu’il ne faut pas sortir couvert, même si la météo ne nous y incite pas forcément…


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