Archive pour octobre 2009

Le groupe sur Twitter « Health Care Social Media Europe » (#hcsmeu) se structure après seulement 12 semaines d’existence!

twitter-sante

Le 7 août dernier, j’annonçais sur mon blog la première discussion européenne « santé et réseaux sociaux » sur Twitter sous l’initiative de Silja Chouquet et Andrew Spong.

Le nom était trouvé avec « Health Care Social Media Europe » sous le hashtag #hcsmeu.
Les premiers thèmes abordés avaient été : l’état des lieux de l’utilisation des réseaux sociaux dans le monde de la santé dans les différents pays européens, les différences entre l’Europe et les US et les perspectives et leviers d’adoption et de développement des média sociaux en santé en Europe.
Cette première expérience fut un succès, le résultat très positif avec du monde au rendez-vous et une discussion riche.

Qu’en est-il 12 semaines après ?

Ces premières semaines du groupe « Health Care Social Media Europe » (#hcsmeu) ont été marquée par beaucoup d’écoute, de l’apprentissage aussi et des débats passionnés.

Les thèmes des discussions

Dans toutes les discussions, trois thèmes reviennent de façon constante : l’engagement, la transparence et l’accès aux soins de santé.

Comment contribuer ?

Devant le succès de #hcsmeu, les deux co-fondateurs, Silja Chouquet et Andrew Spong, ont décidé de structurer ce groupe et appellent non seulement les membres actuels de la communauté, mais aussi tous ceux qui sont intéressés par ce sujet à examiner ce projet, sa mission et de d’ajouter son nom à la liste des signataires.

View more documents from Silja.

Faisons confiance à l’intelligence collective !

Je suis certain que les médias sociaux peuvent radicalement changer la prise en charge de la santé en mettant le patient au cœur du système, en améliorant l’accès et la qualité aux services de santé, en renforçant le lien entre les patients et les professionnels de santé, et, enfin, en développant une véritable politique de prévention, d’éducation et de responsabilisation des citoyens/patients.

Faisons confiance à l’intelligence collective !

Qui fait quoi, au niveau national, contre la pandémie de grippe A H1-N1 ?

Grippe

Les principaux protagonistes

L’organisation nationale de la lutte contre la pandémie grippale s’organise sous l’égide des services du Premier ministre et en collaboration avec les Ministère de l’Intérieur et de la Santé.

Ils assurent notamment :

  • la constitution des stocks de produits de santé nécessaires à la protection des populations,
  • l’organisation des soins,
  • l’information des professionnels de santé et
  • en cas de menace sanitaire grave, la prescription de toute mesure nécessaire pour en limiter les conséquences.

Les autres protagonistes

  • La DGS (Direction générale de la santé) qui, dans le cadre de la préparation de la lutte contre les épidémies, centralise l’ensemble des alertes et agit en liaison avec les autres ministères et les institutions concernées. La DGS organise et assure aussi la gestion des situations d’urgence sanitaire.
  • La Direction des hôpitaux et de l’organisation des soins qui, dans le cadre de sa participation à l’élaboration et à la mise en œuvre de la lutte contre les épidémies organise l’offre de soins.
  • L’AFSSAPS (l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée.
  • L’INVS (Institut national de veille sanitaire) est, chaque hiver, en charge de la surveillance et de l’impact de la grippe (nombre de cas, décès, etc.) à partir des données collectées chaque semaine par les Groupes régionaux d’observation de la grippe (Grog) et le réseau Sentinelles. La surveillance virologique est assurée par l’Institut Pasteur pour le nord de la France et par les Hospices civiles de Lyon pour le sud du pays.
  • L’EPRUS (Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires, établissement public administratif créé par la loi du 5 mars 2007, est chargé de mettre en place un corps de réserve sanitaire et de gérer les stocks et la logistique d’approvisionnement des produits pharmaceutiques nécessaires en vue de répondre aux situations de catastrophe, d’urgence ou de menace sanitaires graves sur le territoire national ou à l’étranger. Ce corps de réservistes complète, en cas d’événements excédant les moyens habituels, comme c’est le cas en de pandémie, ceux mis en œuvre par les services de l’Etat, les collectivités territoriales et les autres personnes participant à des missions de sécurité civile.
  • L’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé) contribue à la gestion des situations urgentes ou exceptionnelles ayant des conséquences sanitaires collectives, notamment en participant à la diffusion de messages sanitaires en situation d’urgence.

D’autres ministères jouent aussi un rôle dans le cadre de la lutte contre la pandémie grippale :

L’Agence de la biomédecine s’en remet, elle aussi, au marketing viral !

Don d’organes : vous avez une minute ?

L’Agence de la biomédecine considère que si vous avez une minute alors vous pouvez « Prendre une minute pour en parler » avec ce film d’animation qui se veut dédramatiser le sujet du don d’organes

Exprimer son choix sur le don d’organes

Cette vidéo d’une minute, exactement le temps nécessaire pour en parler à ses proches, met en scène un petit personnage qui nous amène inexorablement à nous interroger sur le don d’organes. Le but de ce film d’animation est de nous amener à dire son choix sur le don d’organes à ses proches et par retour de savoir pour eux.

2009 : le Premier ministre a choisi d’attribuer au don d’organes le label « grande cause nationale »

Une fois de plus, c’est par un mode humoristique, loin de la dramatisation, qu’est traité un sujet grave et important qu’est celui du don d’organes. Mais le sujet est d’importance, alors que le don d’organes a été déclaré grande cause nationale 2009 la liste des malades qui attendent une greffe ne cesse de s’allonger. La volonté de ce film est de sensibiliser les internautes à la nécessité de dire, à leurs proches, leur choix sur le don d’organes.

Les médias sociaux de plus en plus au cœur de la communication

Force est de constater que l’utilisation des médias sociaux devient incontournable dans une campagne de communication même, et surtout, pour des sujets les plus sérieux. Avec le don d’organe, la mort est omni présente mais le fait d’en parler avec humour n’empêche pas d’informer de façon précise et performante.

Je ne peux qu’espérer qu’un maximum de personnes visualise ce film, le fasse circuler et surtout passe à l’acte en informant leur proche de leur choix sur le don d’organe.

C’est à vous de jouer maintenant !

Le mini-site de la campagne :
http://www.1minutepourenparler.fr

Pour diffuser la vidéo sur votre blog ou sur votre site :
http://www.youtube.com/watch?v=1Z9JboxcsSQ

Plus d’informations sur le don d’organes :
http://www.dondorganes.fr/

Une proposition innovante pour le grand emprunt de 2010 : 4 milliards pour l’e-santé!

e-santé

Le Président de la République a décidé de lancer un grand emprunt au début de l’année 2010. D’ici là, une commission animée par Alain Juppé et Michel Rocard doit faire des propositions de priorités nationales afin d’allouer ces ressources.

Le GFI propose 5 programmes prioritaires

Le Groupe des fédérations industrielles (GFI), qui rassemble 14 fédérations industrielles et revendique représenter 90% de l’industrie, souhaite que ce grand emprunt participe au financement de cinq programmes pour un total de 23,4 milliards d’euros, dont 4 milliards alloués à l’e-santé.

Ces 5 programmes essentiels pour l’avenir industriel sont :

  1. Faciliter et accélérer les transferts de R et D et d’innovation dans l’industrie et vers les marchés du futur
  2. Stimuler la croissance verte
  3. Dynamiser la numérisation de la société française
  4. Créer des infrastructures avancées dans deux domaines : le transport et la gestion d’énergies et de matières premières et le transport multimodal
  5. Renforcer les fonds propres et les moyens de financement des PME et des ETI

L’une des propositions du troisième programme : « Dynamiser la numérisation de la société française » est dédié à la santé en lançant un ambitieux programme national d’e-santé.

Un double enjeu

Ce programme d’e-santé propose de répondre un double enjeu :

– Anticiper les défis de la démographie et du vieillissement de la population
– Optimiser, sur tout le territoire, les systèmes de soins tant en termes de qualité que de coûts.

Cette démarche structurante suggère d’associer toutes les parties prenantes privées et publiques en généralisant le recours à la télémédecine et en développant la télésanté.

Un objectif ambitieux

L’objectif est ambitieux : 10 % de patients suivis sur leur lieu de vie d’ici à 2012 et rendre accessible, d’ici à 2020, à toute personne fragilisée, le choix de demeurer chez elle.

Pour atteindre ces objectifs, le GFI propose d’allouer 1 milliard d’euros supplémentaire par an sur cinq ans pour la R&D et l’innovation et de consacrer 3 milliards pour la création du fonds de garantie.

Il recommande d’allouer 4 milliards d’euros à ce programme d’e-santé d’ici à 2012-13.

Yvon Jacob, président du GFI, a été auditionné le 30 septembre dernier par la commission du grand emprunt animée par Alain Juppé et Michel Rocard.

Que restera-t-il de l’e-santé dans le rapport final?

Que restera-t-il de cette proposition dans le rapport qui sera remis au Président de la République en novembre prochain ? Personne ne le sait aujourd’hui mais cette proposition est incontestablement innovante et pourrait être le mayen de répondre de façon structurante au défi de l’évolution de notre système de santé.

Les Membres du GFI :

Comité des Constructeurs Français d’Automobiles (CCFA)
Confédération Française de l’Industrie des Papiers, Cartons et Celluloses (COPACEL)Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA)
Fédération Française de l’Acier (FFA)
Fédération des Industries Électriques, Électroniques et de Communication (FIEEC)
Fédération des Industries des Équipements pour Véhicules (FIEV)
Fédération des Industries Mécaniques (FIM)
Fédération de la Plasturgie
Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS)
Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (SFIC)
Union des Industries Chimiques (UIC)
Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM)
Union des Industries Textiles (UIT)
Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement (UNIFA)

Il est a noté que la Fédération Française des Industries de Santé (Féfis) n’est pas membre du GFI.


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